La préparation mentale et la sophrologie permettent d'aborder
les douleurs physiques
sous différents angles :

Qu’avez-vous ressenti la dernière fois qu’un médecin vous a annoncé qu’il fallait arrêter votre sport pendant plusieurs semaines ?

Quelles émotions vous ont traversé l’esprit quand vous avez vu vos coéquipiers ou vos partenaires d’entraînement continuer la compétition sans vous ? Tristesse, frustration, colère ?

Tous les sportifs qui se sont déjà blessés une fois le savent, cette étape est un moment difficile à gérer.

Entre l’incapacité de pouvoir pratiquer son sport, la douleur physique au quotidien, l’impatience de reprendre et nos capacités physiques qui vont forcément diminuer pendant notre convalescence, notre cerveau passe par tout un tas d’émotions différentes.

Dans ces conditions, ce n’est pas étonnant de se sentir déprimé, étant donné que l’on est privé d’un moment qui contribue à notre bien-être, car toute blessure entraîne des répercussions sur notre état d’esprit. Pendant cette période, qui peu s’apparenter à une véritable traversée du désert, avoir à sa disposition quelques stratégies mentales peut nous aider à mieux gérer notre blessure.

1 - Gestion de la frustration liée à la blessure

L'aspect physique est l'élément central du processus de réadaptation, tout le monde est d'accord sur ce point, cependant négliger l'aspect mental peut également venir compromettre tout ce processus. De nombreuses études ont démontré qu'un état d'esprit positif accélérait la guérison (c'est notamment ce qui explique que certains sportifs professionnels sont revenus plus rapidement que prévu par rapport à la durée de convalescence initiale)

2 - Soutien émotionnel pendant la convalescence

Lorsque nous sommes blessé, cela rend notre quotidien difficile physiquement et mentalement, il est fréquent que la souffrance physique entraîne une baisse de moral bien plus compliqué à gérer que la douleur elle-même. Nous avons la sensation de perdre une partie de notre identité, ainsi nous sommes souvent en proie à un certain mal-être et autres saute d'humeur. Apprendre à gérer vos émotions durant cette période est donc la clé (pour vous mais aussi pour votre entourage).

3 – Technique d'imagerie mentale afin d'optimiser la rééducation

Si l'imagerie mentale est à la base utilisé pour améliorer les performances sportives, elle est également très utile pour accélérer le réapprentissage moteur suite à une blessure. En effet, notre cerveau ne fait pas de différence entre les expériences réelles et imaginaires, apprendre à visualiser nos exercices de rééducation est donc une approche complémentaire au travail effectué avec votre kinésithérapeute.
4 – Gérer la peur de la rechute lors de la reprise de la compétition
"On m'a dit que je n'avais plus rien et que j'étais prêt physiquement, pourtant je ressens encore une appréhension."

J'entends régulièrement ce type de phrase de la part de sportif au moment de reprendre le sport, le fait d'être à nouveau confronté à la situation qui a déclenché la blessure peut-être source de stress et d'interrogation. Une fois de plus le problème est avant tout mental car s'il n'y plus aucune lésion et que le médecin donne son feu vert, il n'y a pas de raison d'avoir peur de se blesser à nouveau.

En conclusion, travailler son mental offre aux sportifs des outils puissants pour réduire les douleurs physiques et la baisse de moral liées aux blessures. En intégrant ces techniques dans leur rééducation, les sportifs peuvent non seulement réduire leur mal-être physique et mental mais aussi leur durée de convalescence à long terme.